40 ans après la mort de Mao, des milliers de chinois lui rendent hommage
Des milliers de chinois se sont rendus, hier, devant la momie du fondateur de la République Populaire de Chine afin de lui rendre hommage lors du quarantième anniversaire de sa mort.
Ce vendredi 9 septembre, une imposante foule de chinois est venue rendre hommage à leur ancien leader le jour anniversaire de sa mort. Mao Tsé-tung, l’ancien dirigeant chinois et créateur de la République Populaire fêtait, hier, le quarantième anniversaire de sa mort.
Pas de commémoration officielle mais une foule présente
Toujours gêné par l’héritage laissé par « le petit père du peuple », le parti communiste chinois avait préféré ne pas organiser de commémoration officielle pour célébrer le quarantième anniversaire de la disparition de celui qui a grand coup de réformes, souvent sanglantes, a profondément bouleversé la Chine d’après-guerre en créant la République Populaire.
En dépit de l’absence de commémoration officielle, une vaste foule de chinois, nostalgiques de l’époque « Mao », ont tenu à faire la queue pendant plus de deux heures et en plein soleil. Le tout afin de pénétrer dans le mausolée qui accueille la momie de l’ex-dirigeant, et, pour quelques secondes, passer auprès de la dépouille de l’ancien « Grand timonier » de la République Populaire de Chine.
De nombreux nostalgiques se pressent pour honorer la mémoire de Mao
Parmi la foule venue rendre hommage à Mao Tsé-tung, de nombreuses personnes restent nostalgiques de l’époque ou le leader menait le pays d’une main de fer. Beaucoup regrettent que l’argent a désormais corrompu les chinois et que les temps ne sont plus les mêmes.
Mme Huang, une chinoise de la province de Shenzhen, estime que désormais les chinois sont devenus égoïstes : « on ne trouve plus nulle part l’honnêteté et l’humanité de l’ère maoïste ». Le pékinois monsieur Wang abonde dans ce sens en précisant que si l’ancien leader était toujours vivant, « la vie serait certainement meilleure ». L’homme d’âge mûr regrette toujours l’époque ou les visites chez le médecin étaient gratuites mais aussi l’absence de corruption et de délinquance de l’époque.
Mao Xinyu, le petit fils de l’ancien leader chinois est venu, lui-aussi, rendre hommage à son grand-père. L’homme, qui est général de l’armée chinoise, joui, avec son embonpoint, d’une forte ressemblance avec son aïeul.