30 morts dans des raids aériens en syrie
30 personnes, en majorité des djihadistes, ont trouvé la mort dans des raids aériens menés par la coalition contre l'EI en Syrie.
Des frappes aériennes de la coalition internationale ont visé des raffineries tenues par le groupe Etat islamique dans le nord de la Syrie faisant au moins 30 morts, a rapporté lundi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH)
Les victimes seraient en majorité des djihadistes, mais des pertes civiles seraient également à déplorer. L’état-major de la coalition internationale a néanmoins promis d’apporter des explications quant au fait que ces civils aient été touchés : “Quand le signalement de pertes civiles causées par les forces américaines ou celles de la coalition est jugé crédible, une enquête est ouverte pour déterminer le bien fondé de ces allégations et les circonstances qui les entourent”, a-t-il déclaré.
Contrôle du pétrole par l’EI
Deux raids ont été lancés dimanche par les forces de la coalition sur des raffineries pétrolières du nord-ouest de la province de Raqa, fief de l’Etat Islamique en Syrie.
Ces raffineries de pétroles auraient, selon certaines estimations, rapporté près d’un million de dollars quotidiennement à l’EI, grâce aux ventes de pétrole à travers la Syrie.
Source de revenus importante pour les djihadistes
Entre Raqa et Mossoul, en Irak, l’Etat Islamique contrôlaient, en septembre dernier, pas moins d’une vingtaine de puits de pétrole, lui assurant ainsi des revenus extrêmement importants. “L’Etat islamique fonctionne comme une mafia, affirmait à l’époque Valérie Marcel, spécialiste des questions pétrolières à Chatham House, un cercle de réflexion britannique. La contrebande de pétrole est sa principale source de revenus, avec le racket. Les champs pétroliers lui rapportent beaucoup plus d’argent que les donations privées en provenance du Golfe”.
L’armée américaine a assuré que les frappes aériennes contre le groupe djihadiste ne connaitraient pas d’accélération. “Larguer un tapis de bombes sur l’Irak n’est pas la solution”, a déclaré pour sa part le général Martin Dempsey, le plus haut gradé américain, lors d’une visite sur le porte-avions français Charles de Gaulle.