14 juillet : Le Maire n’a pas vu un Hollande “audacieux”
Au micro de RTL, le député des Républicains Bruno Le Maire a estimé que François Hollande n'est pas apparu "audacieux" durant sa sortie du 14 juillet.
Même s’il le considère fragile et pas “suffisamment précis sur certains points, notamment certaines obligations vis-à-vis de la Grèce”, le député des Républicains Bruno Le Maire votera en ce mercredi à l’Assemblée l’accord entre la Grèce et l’Union européenne.
L’ancien ministre de l’Agriculture a expliqué sa position chez nos confrères de RTL : “je le voterai parce qu’il permet de maintenir la zone euro et je pense qu’une sortie de la Grèce de la zone euro présente des risques économiques et des risques politiques absolument considérables”.
Bruno Le Maire : François Hollande, un président “indifférent”
Le député de l’Eure a de même exprimé une volonté de clore rapidement un dossier dont les discussions, “infinies”, durent “depuis cinq ans” : “Si nous ne sommes pas capables de passer rapidement à cette autre Europe qu’attendent les citoyens, qui répond aux aspirations des citoyens, nous serons à nouveau dans un risque d’instabilité permanente qui n’est pas satisfaisant.” Bruno Le Maire en a profité pour reprocher à François Hollande “de tirer la couverture à soi” dans le traitement de la question grecque, qualifiant ce comportement d’indigne et d’irrespectueux vis-à-vis “de ses partenaires européens”.
“J’ai vu un président content, satisfait de lui-même”
Au sujet de l’interview donnée par l’exécutif le 14 juillet, l’ex-secrétaire d’État aux Affaires européennes a semblé déplorer que François Hollande se soit montré, à ses yeux, déconnecté des problématiques de la France : “Oui, il faudrait de l’audace mais j’ai tout vu hier sauf un président de la République audacieux. J’ai vu un président content, satisfait de lui-même, heureux d’être là où il se trouve mais incapable de prendre les décisions nécessaires pour le pays et, dans le fond, indifférent.” Alors que le chef de l’État s’était pourtant positionné en président “audacieux” quant à sa manière de gérer le maintien de la Grèce dans la zone euro et, sur un plan national, la menace terroriste.